Quelles étaient vos motivations ?
À la base, j’aime bien me fixer des challenges. Pour un caviste, quel plus beau défi que le concours du Meilleur Caviste de France ? Celui-ci est important à titre personnel, mais aussi pour la profession. Nous ne sommes pas des vendeurs de bouteilles, mais des passionnés qui s’intéressent aux producteurs et aux produits. Le concours – et la médiatisation qui va avec – permet de mettre en exergue les qualités de notre profession.
Si vous deviez donner un conseil aux candidats…
On ne s’improvise pas Meilleur Caviste de France. Seul le travail paye. Il faut réviser, réviser, réviser… donc s’y prendre tôt.
Quelles furent les retombées de votre titre ?
Gagner le titre de Meilleur Caviste de France apporte un réel gain de notoriété, avec des retombées dans la presse locale et régionale, un coup de boost toujours bienvenu, surtout dans les périodes difficiles. Cela apporte aussi une certaine confiance en soi, qu’évidemment il ne faut pas transformer en orgueil. Il faut rester humble, d’autant que les exigences de la clientèle augmentent à l’aune de la consécration. Sans compter que le titre incite un autre type de clientèle à venir chez moi. Je dirais que cela me force à rester toujours autant impliqué et professionnel. Il faut savoir gérer le succès comme gérer la défaite, car je tentais de gagner le concours depuis 2018 !





