Cyril Coniglio

CYRIL CONIGLIO

Meilleur Caviste de France 2018

Quelles étaient vos motivations ?

Lors de ma première participation au concours, ma motivation était de connaître mon niveau. Ma formation de sommellerie m’avait habitué à ce type d’épreuve et cela me paraissait naturel. Je l’ai tenté trois fois. La première fois, en 2014, je suis arrivé 9e et je l’ai fait savoir – à mes clients et au-delà – car ce n’est pas rien de franchir les premières épreuves. La deuxième fois, j’ai obtenu le titre de caviste d’argent et les retombées furent incroyables. Aussi, la troisième fois, je me suis dit que si je gagnais, le bond de mon chiffre d’affaires allait être considérable.
 
Si vous deviez donner un conseil aux candidats…

Il faut vraiment être bien accompagné par son entourage, car on finit par dormir concours, manger concours… Réviser en permanence rend un peu « zombie », alors qu’il y a le quotidien du caviste à gérer aussi.
 
Quelles furent les retombées de votre titre ?

J’avais en quelque sorte anticipé le gain du titre de Meilleur Caviste de France en déménageant dans un espace plus grand avant même le concours. De fait, le précédent local était devenu un peu petit suite à la médiatisation de ma deuxième place lors de l’édition précédente. J’estime que le bond de 40% de mon CA est imputable pour moitié à ma nouvelle cave et pour moitié à cette consécration. Après, cela dure si on nourrit la notoriété. Le manque de communication est souvent le défaut du caviste. Il faut rappeler que cette distinction est « à vie » et pas remise en cause chaque année comme pour les sportifs, faire le tri dans les sollicitations médiatiques – car il y en a. Être lauréat du concours est porteur. Il faut aussi garder une éthique car, attention, on peut perdre ses lauriers si on ne respecte pas la déontologie du métier. Par exemple, un Meilleur Caviste de France qui signerait un catalogue de grande distribution se verrait immédiatement déchu avec interdiction de revendiquer son titre.

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