Quelles étaient vos motivations ?
Notre métier est un défi permanent où l’on apprend tous les jours. Il m’a donc paru logique de me challenger en participant au concours afin de savoir ce que je valais. J’ai été caviste de bronze en 2020 avant de gagner en 2022 et de poursuivre aujourd’hui au sein du comité de pilotage du concours. Être caviste, c’est une remise en question ininterrompue.
Si vous deviez donner un conseil aux candidats…
Il faut se préparer quotidiennement, en dégustant, en rencontrant des professionnels et en se tenant informé de toutes les évolutions.
Quelles furent les retombées de votre titre ?
Gagner le titre est un indéniable apport de clientèle et de chiffre d’affaires, mais aussi un gain de liberté dans mon travail. Aujourd’hui, je peux référencer des vins méconnus, pour lesquels on va me faire confiance, comme actuellement des IGP du Grésivaudan, dans l’Isère, élaborés avec des cépages rares comme le corbeau ou le mècle. Pour moi, être caviste, ce n’est pas être un vendeur d’étiquettes. Les grands vins, tout le monde peut les commercialiser.





