Quelles étaient vos motivations ?
Depuis la relance du concours en 2014, j’ai toujours participé aux sélections. C’était une forme de jeu entre collègues de La Vignery, une émulation mutuelle pour que nous donnions le meilleur de nous-mêmes et en apprenions plus sur notre métier. Ensuite, il est vrai que j’ai toujours aimé la compétition.
Si vous deviez donner un conseil aux candidats…
La présélection est la première étape et peut-être la plus difficile à passer, car elle est basée sur les connaissances théoriques. Il n’y a pas de secret, il faut se préparer en révisant les basiques de notre métier, les cépages, les terroirs, les appellations… L’école des vins et spiritueux !
Pour la deuxième étape, où une bonne partie des épreuves s’effectue à l’oral et en public, il faut un peu de relâchement, mettre ses connaissances de côté pour être soi-même avec honnêteté et simplicité.
Quelles furent les retombées de votre titre ?
La première chose fut la reconnaissance de mes clients qui étaient fiers pour moi et m’ont remercié de continuer à les conseiller ! Ensuite cela m’a apporté de la confiance, m’a permis d’aller plus loin dans mon métier de tous les jours, d’oser référencer certains vins. C’est un peu comme un joueur de football pour qui, je pense, la confiance en soi, la reconnaissance, lui permet de marquer plus de buts. Enfin, il y a eu des retombées commerciales, difficiles à quantifier dans mon cas car nous sortions de la phase Covid, une période qui s’est avérée très favorable aux cavistes. Et mon chiffre d’affaires a quand même progressé de 30% deux années de suite ! Les retombées en presse locale ont fait venir de nouveaux clients.





