Quelles étaient vos motivations ?
Je l’ai fait d’abord pour moi, pour prendre confiance en moi. Ensuite, me challenger m’a permis de remettre mes connaissances à jour car mes études étaient un peu lointaines. Enfin, et c’était important pour moi, je voulais mettre la Haute-Savoie et ses cavistes sur la carte. On parle beaucoup des tables étoilées de la région, mais il y a aussi des cavistes !
Si vous deviez donner un conseil aux candidats…
Pendant les épreuves, surtout les épreuves physiques, soyez très naturels, comme vous l’êtes dans votre cave. Personnellement, me projeter dans mon univers habituel a été une source de réconfort dans les moments de stress.
Quelles furent les retombées de votre titre ?
J’y ai trouvé ce que je cherchais, une confiance en moi qui me permet aujourd’hui d’aborder les clients et les fournisseurs avec beaucoup plus d’assurance. L’apport de notoriété a engendré un peu plus d’affluence dans la cave, mais je suis surtout fière d’avoir été distinguée en tant que jeune femme caviste. Nous sommes si peu nombreuses à nous présenter que si cela peut motiver davantage d’entre nous à le faire, j’aurai encore plus mérité cette distinction. Le prix du Meilleur Jeune Caviste de France doit servir à cela, à donner envie à tous de s’investir dans la profession.





